mercredi 23 décembre 2009


Choisir, ce serait renoncer. Je renonce à choisir. Indécise voguant au gré des vents, hésitante suspendue sur le fil, de l'attente, personne pour répondre au téléphone, je suis. Préférant la fuite sur la toile, d'araignée, aux affres de la nouveauté, du risque entraîné. En choisissant. Je baigne dans les tourments et remous de la jeunesse. La jeunesse sourit ; la jeunesse est légère, vaporeuse, mais entourée de gris nuages qui déversent parfois leurs larmes sur les vies encore candides. A l'horizon, se profilent pourtant d'épais et noirs orages. La jeunesse, bercée d'illusions guimauve et autres amours menthe à l'eau, est à même de perdre ; la plus grande chute est celle que l'on fait du haut de l'innocence. Carambolage, on se jette à l'eau ; on se met à dos, l'amour. Accrocs de l'amour. Les coeurs se déchirent, saignent ; premières fois. On tombe, tout sauf amoureux ; paranos, schizos, accros à la guedro, la jeunesse tombe dans le panneau. Sens interdit, par ici, le paradis artificiel, ciel réchauffé par les filantes, étoiles de nos desseins animés. Inconditionnellement.




dimanche 4 octobre 2009

Déraper. Des ratés. Des tarés. Les causes désespérées sont les plus belles.




Le froid la brûle. Plongée dans une piscine de glace. Les veines comprimées par la douce paralysie d'un verre de vodka pure. Douche froide. Le verre se brise avec le craquement sinistre de la glace qui fait faux bond. Un faux pas de plus, et finir au fond de l'oubli glacial. Phénomène. La haine grimpe à des kilomètres par heure comme le mercure du thermomètre, la remplit tout entière. T'es un phénomène. Je mords mes lèvres pour calmer la fièvre et m'empêcher d'exploser. Morts sots de moi, et pars, pillée... "Je ne sais pas qui t'a souillée" chuchote-t-il dans mon rêve. Le sang gicle, un peu de rouge pour repeindre tes cauchemars. Les dents crissent sur le tableau noir. Les pneus glissent sur la route gelée. C'est beau, comme dans un film, gracieusement, la voiture fracasse la rambarde de sécurité et s'élance dans le vide. C'est quoi ton problème ? Au revoir. Tu m'aimes ou tu m'Haine ? Tu m'es indifférent et froid, comme un jouet à peine déballé et de suite oublié dans une poubelle le lendemain de Noël. Tu es mon animal de compagnie, joli et pratique. Je comble ta faim avec mes fesses et tu combles comme tu peux ma mélancolie froide comme une fine pluie qui glace les os, avec tes baisers tièdes. Je me déguise, je me divise pour mieux me multiplier, pour mieux aiguiser mon arme soeur. Une vierge sans robe de mariée s'échappe de l'Eglise, Dieu à ses trousses. Les sorcières, on les brûlait, aujourd'hui les fous, on les enferme, et on les laisse s'échapper. Faire quoi pour? Je m'enferme moi-même dans un carré étriqué. Mais ils brouillent mes lignes. Sommes-nous sur la même longueur d'onde, je demande. Mais je n'entends pas de réponse. Le courant ne passe plus. Réanimation. Je suis sur la table de multiplication, et j'entends la sirène des pompiers danser et onduler dans une mer de sang. Le cygne chante en mourant. Je m'emmure dans ma prison de marbre blanc. Petite boîte en plastique, bulle hermétique comme une boîte Tupperware. Personne ne veut de toi pour Noël, Poupée, on est dans l'obligation de te laisser enfermée dans ton cimetière. Regard vide, ne pas se voir, foule. Folle. Dessine-moi un signe. Tes yeux reflètent le miroir de la glace qui t'emprisonne, un vide infini effrayant. Tu vois, même tes yeux crient. Ohbabyyouyoumakemebetter,youmakemebetter...



mardi 18 août 2009


Une ombre noire plane au dessus de toi, ______________ne pas sous estimer mes vérités.

Je t'attends au tournant, on ne se fie jamais aux apparences..J'ai déterré la hache, enterré la colombe.